
Étant donné que je logeais à Lavagna, j’ai décidé de prendre les transports en commun pour me perdre dans le labyrinthe de la capitale de la Ligurie c’est-à-dire Gênes. Un train est disponible pour cette destination dans la ville de Chiavari au prix de 9,10€ AR (sans oublier de valider le ticket à la machine verte). La ville de Gênes est une très grande ville, vous y trouverez trois arrêts, je suis descendue à la dernière qui se nomme « Genova Piazza Principe ».
En sortant de la gare, j’emprunte la « Via Balbi » où je trouve quelques musées/palais, églises et son université datant de 1481. Un palais a attiré mon attention dans cette rue, il s’agit du Palais Royal de Gênes, on peut le visiter toute l’année sauf les lundis, le 1 janvier et le 25 décembre. Le prix est de 6€ à contrario des citoyens de l’UE de moins de 25 ans, c’est 2€ et des jeunes qui ont moins de 18 ans, c’est gratuit. Par contre, je n’ai pas su le visiter, car je n’avais pas de monnaie. Il faut payer en pièces, car il ne dispose pas de paiement électronique…
Son université est classe, authentique, ouverte au public et gratuite – elle donne presque envie d’y étudier ! À ses côtés, se trouve l’ »Ex Saint Gerolamo and Francesco Saverio » malheureusement, elle a l’air fermée pour un bout de temps.
Au rond point de la Via Balbi, j’ai découvert la « Basilique Santissima Annunziata Del Vastato » (un don est recommandé) construite en 1520 et rebâtie au 17ème siècle pour une famille très puissante. Les fresques des collatéraux illustrent des scènes de l’Ancien et du Nouveau testament.
En sortant de ce monument, j’emprunte la rue juste à côté « la Via Dino Bellucci amenant à la Via Brignole de Ferrarri », car je veux commencer ma visite par le jardin botanique.
Avant toute chose, j’admire le parc « Maestri Del Lavoro » et son université de sciences politiques langues et jurisprudence. Cette dernière s’impose majestueusement sur le jardin alors qu’elle est encore en cours de rénovation, ce bâtiment a un énorme potentiel.Le jardin botanique se situe dans le deuxième tournant de la « Corso Dogali », il est très discret, mais repérable grâce à un drapeau de l’université.
L’entrée est gratuite et mystérieuse, vu qu’il n’y a pas un chat…(enfin si, il y en a un vrai – c’est une expression).
Le jardin est séparé en deux parties, je monte les escaliers pour découvrir la première partie et je me retrouve sur un long balcon avec une vue agréable sur Gênes.
De plus, le bâtiment ainsi que la serre semblant à l’abandon ont dû cachet ! Je fais le tour de la serre, une personne me fait entrer pour découvrir l’intérieur avec toutes les plantes exotiques. Etant une fan de jardin botanique, ce n’est pas le meilleur dans mon classement, mais il reste agréable surtout quand je sais que je suis seule sur le site mise à part les employés.
Ensuite, je descends dans la deuxième partie offrant une autre vue sur Gênes. Celle-ci est constitué d’un étant, d’arbres de toutes sortes, d’un chat, de plantes et de fleurs extérieures.
Ma visite terminée, je traverse le jardin de « Maestri Del Lavoro » pour arriver dans un passage « Salita di S.Bartolomeo Del Carmine » se trouvant dans le tournant de la rue « Corso Carbonara » , il m’amène sur une petite place typique italienne avec son marché, son église, ses bars et ses restaurants – il s’agit de la Piazza Del Carmine. Puis, je monte la rue Salita di Carbonara pour trouver un autre panorama, mais cette rue m’a fait revenir au jardin – quand je vous dis que Gênes est un labyrinthe, ce n’est pas une blague – donc je suis révolue à marcher sur la Corso Carbonara, mais heureusement elle va me présenter un deuxième panorama sur la ville dont une vue sur le jardin botanique et un troisième panorama se situant au Belvédère Castelletto avec son ascenseur pour les personnes à mobilité réduite évitant une montée de marches interminables. Fort heureusement, j’ai pu descendre celles-ci en évitant de me faire souffrir une deuxième fois.
Début d’après-midi, j’arrive à la Piazza de Ferrarri où j’ai pu observer le théâtre Carlo-Felice, le monument « Garibaldi », l’Académie des Beaux-Arts, la fontaine, le palais de la région de la Ligurie et le palais de Ducale. Le dernier est également accessible au public, mais il n’est pas gratuit – il faut payer une dizaine d’euros pour entrer visiter les appartements, j’ai préféré continuer ma route vers l’église Gesù de Gênes.
Son intérieur est somptueux reflétant l’âge d’or de la ville – elle a été reconstruite par les Jésuites vers le 16ème siècle sur le site de l’ancienne paroisse de Sant’Ambrogio.
Je suis passée par la Via S. Donato pour tomber sur l’église « San Donato » et plus haut près de la Piazza di Sarzano, sur l’église « Saint-Augustin » avec son musée et sa cour en forme de triangle.
Par contre, je suis tombée sur le charme de la façade de l’église di San Salvatore avant de me perdre réellement dans les petites rues de Gênes. En regardant sur la carte, j’ai été dans la via di Santa Croce – Salita di Santa Maria di Castello avec son église Santa Maria di Castello et je suis arrivée, par hasard, dans un restaurant sicilien où deux chiens attendaient mon entrée pour leur faire des câlins.
La patronne est une pure sicilienne, souriante et chaleureuse. Au départ, j’étais toute seule dans le restaurant (ou presque – coucou les chiens), j’ai commandé pour 5€ un arancini et un cannolo, pour le peu que je suis restée, je n’ai vu que des locaux.
Je cherchais après un restaurant authentique et non touristique, je l’ai trouvé, il se nomme « Officina Iblea » via San Bernardo, 45/47R.
Le ventre remplit, je m’arrête à la cathédrale de Gênes avec son entrée gratuite, il n’y avait personne vers 12 H 30, j’ai eu l’église pour moi toute seule. De plus, il est également possible de grimper en haut de la tour du clocher pour 5€ en espèces afin d’avoir un autre panorama sur la ville.
Je continue tout droit vers la « S.Lorenzo » pour tomber au bord de mer ou plutôt au bord du port, mais surtout face du palais « San Giorgio », je suis passée devant le bateau de Neptunes pour terminer à la marina où j’ai découvert un magasin de souvenirs italien (parce que les autres ressemblaient plus à des magasins de nuit qu’à des magasins de souvenirs). Ce magasin où j’ai trouvé mon pins se nomme « Boutique Del Giornale » – Molo Ponte Morosini, 27.
Enfin, je finis ma balade en visitant l’église Saint-Pierre de Banchi – Loggia di Banchi – église Saint Luc et la basilique Saint-Siro de Gênes.
En résumé, la ville de Gênes est bien un labyrinthe mystérieux. J’ai aimé en partie cette ville, mais de l’autre je me suis sentie en insécurité… Cette ville est sombre, étroite cependant elle réserve de belles surprises surtout au niveau de l’histoire. Une après-midi n’a pas suffit pour tout visiter, car comme je vous l’ai dis au début Gênes est une très grande ville.
Pourquoi pas la visiter pendant les Rooli Day ? http://www.visitgenoa.it/fr/rolli
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