
Pour me rendre jusqu’en Norvège, j’ai sauté vendredi soir à bord d’un avion « Brussels Airlines » pour une somme de 90,22€ Aller/Retour.
Me voilà arrivée à l’aéroport d’Oslo » Lufthavn », il est 22 h 50… Sachant que je suis à 1h de route du centre-ville, je choisis d’acheter mon billet de train express, car malheureusement le train normal, qui est beaucoup moins cher, est parti se reposer en attendant la journée du lendemain.
Le train express vous coutera 40€ AR (sauf pour les étudiants, les enfants, etc…) tandis que le train NSB dite « normal » est deux fois moins chère, le choix est vite fait normalement, mais je n’avais pas le choix – heureusement je prends des cours du soir et je suis donc considérée comme étudiante : « À moi la réduction ».
Je sors mon portefeuille la somme de 20€ pour l’Aller/Retour jusqu’à la gare centrale : « Oslo S » .
Il est minuit passé, j’aimerais retrouver un bon lit bien moelleux, je cours vers mon hôtel enfin je marche d’un pas déterminé et deux rues plus loin, je suis au pied du « City Box Oslo » – mon hôtel pour ces trois jours.
Cet endroit à des bornes automatiques permettant une ouverture de la réception 24h/24h (la sécurité est présente – les gardes se trouvent derrière la verrière). Après avoir donné mon code de réservation et payé 282,42€ sans petit-déjeuner, ma borne accepte de me donner ma carte de chambre qui m’attendait impatiemment et d’ailleurs, moi aussi.
J’ouvre ma porte et je découvre une petite chambre très mignonne et fonctionnelle. Après avoir vérifié si d’autres compagnons de lits ne s’y trouvaient pas (#hongrie #punaisesdelit), je me glisse dans les draps pour aller tout droit au pays des rêves.
Après une courte nuit, je me mets en route direction la gare centrale pour me procurer, auprès de l’Office du Tourisme, l’Oslo Pass (Un jour = 41,76€ ; deux jours = 69,25€ ; trois jours = 84,87€) qui me donne accès à plus de trente musées, à des réductions sur les restaurants/activités et à la gratuité des transports en commun comme le bus, le métro, le ferry, etc…
Dans un pays comme la Norvège, je peux t’assurer que le Pass est un bon plan !
Si tu veux plus d’informations, tu peux installer l’application « Oslo – Official City App » ou foncer sur le site : https://www.visitoslo.com/fr/activites-et-sites/oslo-pass/
Mon Oslo Pass dans une main et mon appareil photo dans l’autre, je fonce découvrir cette ville enrichissante. Je commence déjà à me perdre (Oui, sinon ce n’est pas drôle) et j’atterris dans le petit jardin de « Grev Wedels Plass » accompagné d’un centre municipal.
Non loin de là, je monte les escaliers et je me retrouve sur le pont et face de moi le château d’Oslo.
J’entre dans ce lieu historique ouvert à tous/toutes, je me précipite au bord pour apercevoir ce fameux fjord – la vue est belle, mais je veux plus et je sais que je peux trouver mieux (et je l’ai trouvé). Je longe les remparts, je m’en fonce dans les recoins pour trouver des secrets cachés et qui sait un fantôme du passé.
Au loin, je repère le ferry des musées de la compagnie « Baitservice Sightseeing » (Radhusbrygge,3) qui peut m’emmener découvrir mon premier musée norvégien. Je laisse le château derrière moi, car je sais que j’y reviendrais dimanche et je m’avance vers mon objectif, je passe par le jardin « Kontraskjæret » où l’hôtel de ville pointe déjà le bout de son nez pour s’entourer de tulipes colorées.Après avoir admiré l’hôtel de ville qui m’a énormément fait penser à l’architecture du Canada et plus précisément à la ville de Moncton où j’ai vécu pendant quatre mois, je plonge vers le bateau qui me dépose en quelques minutes au bord du quartier de Bygdøy.
Ensuite, je grimpe vers le musée des Bateaux Vikings (8-9€ – gratuit avec l’Oslo pass). Pendant 20 minutes, j’essaie de traduire pourquoi les réceptionnistes ne souhaitent pas que j’entre avec mon sac à dos. Dans un moment de lucidité anglaise, je comprends que je dois l’abandonner à son triste sort dans un vestiaire sécurisé et gratuit. Une fois légère comme une plume sans mon sac et toujours avec mon appareil photo en main, j’entre dans ce sanctuaire.
Et là, je m’incline devant deux majestueux bateaux parfaitement reconstitués, le troisième étant dans un sale état, mais qui m’a réservé une belle surprise.
- Le premier bateau se tenant face à moi et qui m’a intimidé est le « Oseberg » : il a une architecture incroyable et élégante, il date des années 820 mais il a été seulement découvert en 1903 avec divers objets dont les quatre têtes d’animaux sculptés, les restes d’animaux et les squelettes de deux femmes.
- Mon bateau préféré est le « Gokstad » : il contenait également différents objets et à son bord un squelette d’un homme. Ce bateau est vraiment intrigant, au premier regard on dirait que son architecture est simple cependant j’ai eu l’impression de retrouver sur la coque intacte de multiples petites étoiles que l’on peut apercevoir s’illuminer lors d’une sombre nuit d’hiver.
- Le dernier se nomme « Tune » : il a été le premier bateau découvert sur le territoire en 1867 malheureusement, il n’a pas été correctement conservé. Dans l’endroit où se trouve ce bateau, je suis restée quelques minutes et une vidéo s’est projetée sur le mur m’immergeant à 100% dans la peau d’un viking.
En sortant de cet instant guerrier, je me dirige de tout doucement vers un lieu beaucoup plus calme, serein et avec un style bien différent, il s’agit du musée des arts et des traditions populaires en plein air (13,50 € – gratuit avec l’Oslo pass).
Dès mon entrée, je suis à nouveau immergée dans le passé, car ce musée a reconstitué des dizaines de petits villages norvégiens du plus ancien au plus moderne. J’entre dans les maisons et découvre comment les personnes vivaient à l’époque grâce à cela je peux vous dire que je suis contente de vivre au vingtième siècle.
Mise à part le bar du village « Gamlebyen Old Town », j’ai vraiment adoré l’église en bois « Gol » datant du troisième siècle.
Il m’a fallu deux heures pour pouvoir visiter tous les villages, je m’y sentais vraiment bien dès que je le pouvais, je rentrais dans les maisons et vu le temps gris, peu de personnes étaient présentes donc j’ai eu l’impression d’être seule au monde ce qui rendait encore plus mystique ma visite.
Puis, comme à mon habitude, la faim m’a poursuivie dans les allées du musée… Malgré mon ignorance, elle refaisait surface ! Je ne pouvais pas y échapper, elle m’a entraînée dans un restaurant « Hjemme Hos Svigers » (Fredriksborgveien 16, 0286 Oslo) à la décoration typiquement nordique. Au début, j’ai attendu près de l’entrée comme ma vision culturelle belge me disait de faire cependant dans la culture nordique, je devais d’abord me présenter au bar pour demander une table. Je tente l’approche et la serveuse me reçoit bien gentiment, elle m’installe à la table que je souhaitais en me donnant une délicieuse carte qui me propose des hamburgers, des pizzas, des pâtes au prix variant de 20 à 30€. Du coup, j’opte pour des oeufs sur le plat avec du lard et de la salade, un repas basique mais généreux pour un prix de 24,71€ (boisson comprise).
Après ce copieux repas, je suis à nouveau tranquille et remplie d’énergie pour repartir de plus belle dans les trois autres musées que me propose ce quartier sympathique.
Le premier musée qui se présente à moi est celui du « Kon-Tiki » (10,33€ – gratuit avec l’Oslo Pass). À l’entrée, j’ai un moment d’hésitation, je me dis que je suis peut-être trop âgée pour ce style de musée et qu’il est fait pour les enfants, car la décoration intégrait beaucoup de dessins.
Après quelques secondes de réflexion, je fonce… De toute façon, je suis un grand enfant aussi et franchement, me voilà surprise par ce musée, il contient deux bateaux en roseau – le Kon-Tiki et le Ra .
En résumé, l’explorateur Thor Heyerdahl a construit et navigué (avec cinq hommes) un de ces bateaux pour aller du Pérou jusqu’en Polynésie en 1947, il a fait 8000km en 101 jours.
Le deuxième bateau « Ra » a été réalisé en joncs par des Aymaras sur l’île Bolivienne de Suriqui, celui-ci a été utilisé pour naviguer sur l’Atlantique en 1970.
Il voulait prouver au monde (d’ailleurs, il a réussi) que ces bateaux étaient solides et qu’ils pouvaient naviguer, grâce aux courants marins, en mer pendant une longue période.Sept ans après, Thor Heyerdahl construit son plus grand bateau de 18m de long en roseau cependant à Djibouti, l’expédition pacifique fut arrêtée par des navires et des avions de guerre. Ensuite, il mit le feu à son bateau en protestation contre la vente des armes des pays industrialisés vers les pays sous-développés.
Une fois sortie de ce rêve d’enfant, je fonce au musée « Norsk Maritimt – de la marine norvégienne » (10,50€ – gratuit avec l’Oslo Pass) autant me prendre pour le capitaine d’un bateau ! Cette visite était une évidence, car la Norvège a une bonne base maritime surtout avec tous ces fjords. Dans le bâtiment, j’ai trouvé trois étages où j’ai pu apercevoir des photos du passé, des maquettes, des missiles, des jeux pour les enfants ainsi qu’un semblait d’intérieur de bateau et plein d’autres choses.
En haut de mon bateau, j’ai pu apercevoir un endroit très sympa. Du coup, je suis descendue pour mettre un pied-à-terre et observer sur mon banc, qui se situait derrière le musée, le fjord d’Oslo – c’est un endroit calme et paisible.
Après m’être reposée quelques minutes, je me décide de visiter le dernier musée du coin mise à part le HL-Senteret que je n’ai pas eu le temps de faire. J’entre dans le Fram musée (10,50€ – gratuit avec l’Oslo Pass) et un : « Waouh » sort de ma bouche ; qu’elle fût ma surprise quand je me suis retrouvée nez-à-nez avec un vrai navire de 39m de long, je me sens toute petite – minuscule face à ce bâtiment. Il a été utilisé pour une exploration polaire.
Je commence à faire le tour du navire par le bas, puis je monte petit à petit dans les étages, au bout une passerelle permet de me poser sur le navire, maintenant je suis vraiment le capitaine de mon bateau.
Après un moment, le musée projette une vidéo sur le plafond mettant en scène une tempête, étant capitaine de mon bateau, je me suis vraiment prise au jeu, j’avais comme une réelle impression qu’il bougeait. Une fois le film terminé, je décide de descendre à l’intérieur afin de découvrir la salle des machines, les chambres, les réserves, la salle à manger, etc.. Bizarrement, l’émotion me submerge, je suis sensible à l’ambiance de ce bâtiment et à ce que l’équipage a vécu pendant cette expédition.
D’ailleurs, je suis entrée dans un couloir hors du bateau qui met en scène la froideur du Nord, avec le mouvement du bateau et des faux « corps » malades, c’est ce qui m’a fait paniquer… J’étais contente de sortir de là – âme sensible s’abstenir !
L’histoire du Fram :
« L’Article n’a été peuplé que de petits groupes nomades inuits. La glace bloquait la voie des navigateurs explorateurs. Plus de 1000 hommes ont péri et des dizaines de navires ont fait naufrage à la recherche du passage du Nord-Ouest, et la fameuse dernière expédition de Sir John Franklin en 1845 s’est soldée par la perte de deux navires et de 129 hommes.
Otto Sverdrup ou le “roi de la navigation en antarctique” était un capitaine sérieux et fiable, il a traversé, en compagnie de Fridtjof Nansen en 1888, le Groenland à ski. L’idée de Fridtjof Nansen est révolutionnaire : il veut laisser le navire aux prises avec la redoutable glace de l’océan Arctique (1893 à 1912) et les courants océaniques, une idée qu’on considérait suicidaire, puisqu’aucun navire pouvait supposer la pression des glaces.
Le Fram prouve le contraire, sa construction est exceptionnelle.
En 1898, Otto Sverdrup embarqua pour une troisième aventure, il emmena le Fram avec un équipage de 15 hommes jusqu’à des terres encore inexplorées du Groenland ! C’est l’expédition la plus fructueuse de l’histoire (texte du musée). »
Après avoir mangé toute cette histoire enrichissante, je reprends le bateau pour retourner au coeur de la ville d’Oslo. Je regarde ma montre qui m’indique que j’ai encore une heure pour visiter un autre musée – autant en profiter avec l’Oslo Pass.
Je me retrouve en face du Centre Nobel de la Paix, j’entre et là, je repars pour une leçon d’histoire en me collant l’étiquette d’un personnage « Robert Cecil 1937 – 11.05.2019″(https://www.nobelprize.org/prizes/peace/1937/chelwood/biographical/).
Ce Mr « consterné par la destruction par la guerre de la vie, des biens et des valeurs humaines, il devint convaincu que la civilisation ne pourrait survivre que si elle système international qui assurerait la paix. Il fit circuler un mémorandum contenant des propositions visant à éviter la guerre, affirmant qu’il s’agissait du premier document d’où émanait le plaidoyer britannique officiel de la Société des Nations ».
Ce musée est apaisant, relaxant et vraiment intéressant. Au rez-de-chaussée, j’ai pu me promener dans les allées d’arbres, de branches, des plantes et d’une décoration rétro. À l’étage, j’ai pu trouver des vidéos avec des histoires plus enrichissantes les unes que les autres, une pièce illuminée avec les visages de personnes ayant reçus un prix Nobel, etc…
La journée commence à tomber à contrario de mon estomac qui se réveille tout doucement, il est l’heure de manger !
En sortant du musée, j’aperçois une cafétéria plutôt moderne donc je commande pour 7,32€ un cappuccino et une pâtisserie « Cinnamon Rolls ».
Il est 18h30 (même si je suis en route depuis 8h), je ne peux rentrer dans ma chambre donc je continue mon aventure dans le centre d’Oslo. Mon instinct m’emmène dans un centre commercial et en sortant je tombe sur la place « Aker Brygge » avec sa petite chute d’eau et ses statues.Je passe le pont « Bryggegangen », je continue tout droit, je tourne pour reprendre le pont « Tjuvholmen allé » pour atterrir au musée d’Art Moderne d’Astrup Fearnley avec une architecture incroyable !
J’ai vraiment adoré l’endroit et d’ailleurs, je suis restée là une bonne partie de la soirée à regarder le fjord d’Oslo et son coucher de soleil.
Après une bonne nuit de sommeil, je me réveille dans ma petite chambre de l’hôtel et je fonce au majestueux Opéra d’Oslo qui ressemble à un glacier flottant sur les eaux. L’entrée et les toits de l’opéra sont gratuits. Son intérieur est complètement différent de son extérieur, il est chaleureux, lumineux et élégant contrairement à son toit qui est brut et moderne, on peut y flâner et observer toute la splendeur de la ville.
Ensuite, je vais derrière l’Opéra pour emprunter la rue « Nylandsvein », ce n’est clairement pas le meilleur chemin à prendre, mais comme je l’ai déjà dit il faut se perdre… Je continue tout droit pour atteindre le jardin botanique de l’Université – ouvert à toutes et tous, moi y compris !
Je suis à l’entrée du jardin et je monte à droite pour atterrir au jardin aromatique avec une fontaine et de petits oiseaux, c’est très reposant malheureusement d’autres touristes ont décidé d’y passer un bon moment gâchant le calme de l’endroit. Du coup, je continue mon chemin en allant vers les sphères de plantes tropicales, elles sont petites, mais très jolies.
Comme à mon habitude, je commence à avoir faim – mon estomac me joue des tours – je décide de m’installer dans le bâtiment principal « Tøyen Hovedgard » où se trouve une cafétéria et je remplis mon ventre avec un bon café et un « Kannelbullar » au prix de 7,55€ le tout.
Le musée Munch n’étant pas trop loin, je voulais m’y présenter, mais le temps me manquait et je suis donc allé visiter le musée d’histoire naturelle (12,42€ – gratuit avec l’Oslo Pass), il est séparé en deux parties : le musée zoologique (ouvert) et le musée de Géologie et de Paléontologie (fermé pour rénovation jusqu’en 2020).
Lors de mon entrée dans ce merveilleux hall, je suis directement attirée vers mon pote Ida le dinosaure ! En continuant ma visite, j’ai pu observer une mine de spécimens naturels rares comme des animaux, des fossiles, des pierres et j’en passe. Ce musée est génial pour les petits et les grands enfants…
Je regarde l’heure et il faut que j’avance, car je veux visiter un autre quartier (et je sais que le lendemain, je n’aurai pas le temps de le faire) donc je passe par le parc « Sofienberg Park ». Franchement, il n’y a rien d’intéressant à voir. Je continue en passant par l’autre petit parc « Olaf Ryes Plass » avec son marché aux puces, pourtant je continue toujours tout droit.
Puis, je vais au bout de la rue « Sofienberggata » pour emprunter d’autres petites rues piétonnières qui me mènent à une cascade « Nedre Foss », mon instinct me dit de continuer tout droit et de suivre le cour d’eau « Akerselva ».Là, j’arrive en bas du pont « Aamodt Bru » où se trouve une deuxième cascade encore plus grosse que la première, je suis restée quelques minutes à observer ce magnifique endroit.
Je repasse le pont et je redescends le chemin pour attirer sur une place ronde, j’emprunte la rue « Vulkan » avec énormément de restaurants et de bars – il s’agit d’une rue vraiment festive ! Je monte vers la rue « Møllerveien » et la rue « Fredensborgveien » pour atterrir dans la fameuse rue « Damstredet » aux maisons colorées, c’est un endroit très sympathique et super joli ressemblant étrangement à la ville de Copenhague.
Mon but premier en choisissant ce chemin était d’aller visiter un grand cimetière se situant sur les hauteurs. Il contient plusieurs personnalités (par exemple : le peintre Munch) connues de Norvège et d’ailleurs. Comme je n’ai pas peur des morts, j’ai pu profiter de ce cimetière « de Notre-Sauveur » pendant quelques minutes, il est immense, paisible et magnifique.
Puis, je prends différentes rues pour retourner au bord de l’eau et surtout me rendre à nouveau à l’Opéra pour visiter son intérieur : la rue « Damstredet » – la rue Rosteds gate – la rue Hausmanns gate en passant devant l’église « Kulturkirken Jakob » – je continue au bord de l’eau puis je rentre dans la gare pour sortir et arriver devant l’Opéra.
L’intérieur de l’Opéra – comme cité ci-dessus – est chaleureux et lumineux grâce à ses fenêtres qui font 15 m de hauteur. Le « mur » ondulé est un ensemble de bandes de chêne doré, il est l’élément marquant et essentiel de cet intérieur.Je suis à nouveau pressée par le temps, après avoir fait une petite pause toilette à l’opéra, je fonce vers le château pour ses musées vu que c’est mon dernier jour de Pass – je dois en profiter !
Mon premier musée où je me dirige est le musée de la défense nationale (gratuit) – une pensée pour mon papa qui est militaire – il représente l’histoire militaire norvégienne depuis les vikings jusqu’à nos jours. Elle explique la période danoise jusqu’en 1814, l’union avec la Suède de 1814 à 1905, l’attaque allemande du 9 avril 1940 et la guerre maritime pendant la Seconde guerre mondiale. Il y a également des expositions qui concernent la guerre froide de 1945 à 1990, les intops et l’histoire de La Croix de guerre.
Je le trouve très intéressant et interactif, je suis entrée à l’intérieur d’un char – d’une cabine de navire – une mise en situation d’explosion et j’en passe… Malheureusement, les explications sont en norvégien et très peu en anglais, donc c’était compliqué de comprendre l’histoire à 100% cependant, j’ai vraiment adoré cette collection originale.
Il est 15h30, je décide de me rendre dans le château qui doit normalement fermer à 17h. Heureusement, j’arrive au guichet et la caissière m’annonce que le musée se termine à 16h, mais comme j’ai l’Oslo Pass, elle me laisse entrer évitant ainsi de payer une entrée pour quelques minutes.
Pour moi, c’était le bon plan d’arriver 30 min avant la fermeture, car je suis quasi seule – nous étions six en tout. Le château médiéval a été construit autour de l’an 1300. Il a été transformé en style Renaissance dans la première moitié du 17ème siècle et restauré au cours du 20ème siècle. Aujourd’hui, il est utilisé par le gouvernement norvégien pour des événements officiels.
Lors de la visite du château, j’ai visité :
- L’aile Ouest : j’ai trouvé la cuisine, le bureau du Maitre du Château, le passage secret et la salle de classe ;
- La prison : construite au 17ème siècle avec quatre cellules dont une d’entre elles qui se nomme le trou de la sorcière ;
- La Crypte royale (fermée avec des barreaux) : où repose le roi Haakon VII, la reine Maud, leur fils « le Roi Olav V » et sa femme, la princesse Märtha ;
- L’église : utilisée à des fins religieuses depuis 500 ans, elle a un style baroque nordique datant de l’an 1750 puis elle a été rénovée dans les années 1930. Actuellement, elle reste une église funéraire royale et l’église principale de l’armée norvégienne ;
- Le donjon « Le Casse-cou » ;
- L’aile Est ;
- La salle Christian IV : appartements royaux ;
- La chambre du prince et la chambre verte : appartements royaux ;
- La salle Romerike : selon la légende, la salle serait hantée par les fantômes des paysans qui ont péri d’une épidémie lors des travaux vers les années 1530 ;
- La salle Margrethe : au moyen-âge, elle était le salon principal pour les Dames de la Cour puis elle fût utilisée en tant que salle de tribunal et sert aujourd’hui pour des dîners officiels ;
- La salle Olav V : c’est la plus grande salle du château, elle est utilisée comme salle de théâtre, de concert ou pour des dîners officiels.
Je suis sortie essoufflée du musée à 16h55 – juste à temps pour la fermeture.
Puis, je prends le tram (gratuit avec l’Oslo Pass) de la ligne 12 vers « Vigelandsparken » pour me rendre au parc « Vigeland« .
Je suis directement charmée par l’entrée de ce parc avec son portail majestueux granit et fer forgé. J’entreprends le pont de 100m de long abritant des sculptures de bébés et d’enfant et là, au bout, une fontaine incroyable composée de vingt bosquets d’arbres de silhouettes humaines décrivant un long voyage entre le berceau de la vie et de la mort. Cette dernière est arrivée dans le parc en 1924.Ensuite, je monte les escaliers avec courage (je dois vous avouer que je commence doucement à fatiguer) pour rejoindre le monolithe, un bloc de granit de 14 m de haut reposant sur un bloc de 3 m où on retrouve des corps humains sculptés qui sont enlacés tout en escaladant les uns les autres pour progresser vers le haut.
Au bout du parc se trouve « la Roue de la vie » dont la première version date de 1933-1934, sa signification est : » un élan ininterrompu qui nous pousse à vouloir avancer tout en nous accrochant les uns aux autres pour trouver un soutien ».Dans le parc, je découvre une petite cascade et un manoir où on peut prendre un café (je n’y ai pas été), je me suis posée au soleil sur un banc avant de rejoindre le tram – ligne 19 pour me rendre dans un autre parc à l’opposé de celui où je me situe.
Fin de journée, j’arrive au parc « Ekebergparken » – un immense parc public dominant la ville et le fjord d’Oslo avec des panoramas incroyables. Là aussi, j’ai aperçu des sculptures plus étranges les unes que les autres…
Ce parc est en pente donc je suis en train de puiser dans mes réserves d’énergie avec énormément de courage pour pouvoir atteindre une vue incroyable sur le fjord… J’ai dû suivre mon instinct pour trouver des points de vues magnifiques comme suivre des sentiers hors du chemin tracé.
C’est dans ce parc aussi que Munch s’est inspiré de son tableau « le cri ». D’ailleurs, je me suis perdue en prenant un chemin en pente pour le trouver, mais qui dit chemin en pente, dit chemin à remonter par la suite…
Il est 20h et je suis en route depuis 8h du matin, en plus d’être fatiguée, j’ai faim… Je rentre à l’hôtel, je me sens vraiment faible pour chercher après un restaurant. Du coup, je descends et en bas du bâtiment se trouve un restaurant « Rent Mel Bakeri og Pizzeria » où j’ai mangé une pizza avec une bière au gingembre bio pour 25,19€. J’étais la fille la plus heureuse – manger une pizza avec une bonne bière sans vraiment sortir de mon hôtel – je remonte dans ma chambre pour me reposer, car le lendemain une journée de dingue m’attend.Le jour se lève, c’est mon dernier jour en Norvège et un bateau m’attend à 10h30 pour visiter le fjord d’Oslo. Cependant, il est 8 h lorsque j’ouvre mes yeux… Je me prépare et je décide d’aller visiter le centre-ville.
Je découvre :
- La cathédrale d’Oslo (fermée) avec sa partie arrière très sympa qui accueille des restaurants et des artisans :
- La Bourse :
- Le grand hôtel d’Oslo :
- Parc Spikersuppa Skøytebane :
- Le Théâtre national :
- Le Palais Royal (ouvert à tous et toutes – entrée payante de 15€ – pas comprise dans l’Oslo Pass) :
- Le Parc du Palais Royal – Slattsparken abritant des sculptures, des étangs et des bancs pour se poser à l’ombre au calme – il est au coeur de la ville, mais je n’ai pas entendu une seule fois les voitures !
- La Station de métro – Centre commercial Vikaterrassen à l’architecture magnifique
- L’intérieur de l’hôtel de ville/la mairie (gratuit) :
Il est 10h15, je décide d’aller sur le quai en face de l’hôtel de ville pour rejoindre mon bateau ou plutôt mon voilier!
Pour le tour en bateau (35€) de la compagnie « Fjord Sightseeing – Voksen », j’avais réservé avant de partir avec Booking qui proposait une petite réduction sur le prix (30€) néanmoins, si vous prenez le ticket avec l’Oslo Pass, vous avez droit à une réduction plus intéressante (28€).
La promenade a duré 2h sans compter le départ et l’arrivée, il y a un bar qui permet d’acheter des boissons et le bateau met à disposition des clients des couvertures – chaises et tables.
Lors de la traversée, je me suis mise à la dernière table à l’arrière du bateau me permettant de faire des photos sur l’ensemble du Fjord. Nous avons eu la vue sur la forteresse, le port, l’Opéra, les usines, les nombreuses idylliques avec les petites maisons de pêcheurs et les résidences d’été… L’île la plus lointaine est l’île de Brønnøya.
Voici les deux sites de références :
- https://nyc.no/boatservice-sightseeing/
- https://www.visitoslo.com/fr/produit/?TLp=181637
- Si vous souhaitez, il est possible de manger à bord via un autre bateau, mais le prix est bien plus élevé.
La fin du tour se termine vers 12h30, ce qui veut dire qu’il est l’heure de chercher à manger !
Grâce à mon guide de Lonely Planet, je suis leur conseil et je me rends au « Sentralen Café and Pizza » (Akersgata 2, 0157 Oslo) où j’avais le choix d’aller soit dans leur restaurant , soit dans leur café où je dois commander à la caisse et puis m’installer pour déguster ma salade. Bien évidemment, je choisis la deuxième option !
Je commande une salade délicieuse, un yaourt comme dessert avec un Chai latté pour 22,46€ et je m’installe à une petite table où je suis restée deux heures pour récupérer des forces avant de prendre le train et l’avion pour revenir à ma maison où mon chat et mon chéri m’attendent.
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